San Fernando

Publié le par Lucile ERB

Ses 95000 habitants en font la quatrième ville la plus peuplée de la province de Cadix et ce n’est qu’une bande de terre de 8 kilomètres qui relie « la Isla » à sa célèbre voisine Cadix. « La Isla » ou San Fernando, car on lui attribue un petit surnom !

Et pourquoi « la Isla » (= l’île en français) ? Elle est entourée de canaux qui en font, vraiment au sens premier du terme, une île ! C'était d'ailleurs son nom à l'époque... Avant de parler de San Fernando, on parlait de "la Isla de León" ; cette fameuse île appartenait à la famille Ponce de León. Aujourd'hui, toute personne de la province sait que lorsque l'on dit "l'île" sans plus de précision, il s’agit de San Fernando.

 

Et à propos de surnom... Si les habitants de San Fernando se nomment les "isleños" (forcément...), on les appelle aussi affectueusement les "cañaíllas", du nom d'un fruit de mer local très consommé dans la baie de Cadix. Et les "cañaíllas" justement sont très aimables, toujours souriants et prêts à rendre service! 

La vie à San Fernando s'articule principalement autour de deux ou trois rues commerçantes... De très longues rues... Comme dans beaucoup de villes d'Espagne, l'une d'elles se nomme la "calle Real" (=rue royale). Cette rue traverse toute la ville. Très commerçante, elle « bouillonne » en journée. Cependant on sera très surpris de la voir complètement vide à l'heure de la sieste (15h-17h30) ou le dimanche. Pas un chat, c'est le cas de le dire. Peut-être un peu moins connues mais tout aussi commerçantes, les rues Rosario et San Rafael.

Comme la calle Real est fort longue, on peut profiter de quelques espaces verts pour faire une petite halte : la Alameda ou la plaza del Carmen.

El Carmen, c’est justement le quartier de Camarón de la Isla, le célèbre cantaor qui a fait connaître sa ville. San Fernando est restée très flamenca et profondément marquée par l’héritage laissé par son idole. Elle continue d’ailleurs à lui rendre de nombreux hommages.

Ville côtière, San Fernando est l’un des hauts lieux de la Marine Espagnole. Et « ville côtière » veut aussi dire « ports », et dans ce cas,… "salines" ! Outre le sel, ces dernières offrent de magnifiques promenades et de très belles photos : des puits de lumière où se réverbère la lumière du soleil !

On a déjà évoqué l'incroyable plage de Camposoto... Mais ce n'est pas la seule !

Face aux vagues et au vent de Camposoto, on pourra aller se réfugier à l'abri des courants, auprès d'une toute petite plage tranquille, uniquement fréquentée par les locaux : la plage de la Casería del Ossio.

La Casería, c'est aussi un quartier de San Fernando... une ville dans la ville en quelque sorte.  Le quartier est situé en périphérie. Il est composé de ravissantes petites maisons très typiques. A quelques mètres de la plage, trois grandes tours qui rompent l’harmonie du lieu, un peu comme si on les avait déposées là, par hasard... Mais à côté de la plage, des cabanes de pêcheurs, un petit port, des carcasses de bateaux, comme oubliées là, à marée basse... Attention, pour assister au clou du spectacle, il faut attendre le début de soirée... et admirer le magnifique coucher de soleil! 

Publié dans Andalousie

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