Andalousie, terre de poésie

Publié le par Lucile ERB

Andalousie, terre de poésie

La poésie est un genre littéraire qui a pour objectif de provoquer des sensations, impressions, émotions par le jeu des mots, des sons, des rythmes … et des images.

On comprendra alors que l’Andalousie est une terre poétique de prédilection. Comment ne pas être inspiré par ces paysages, à la fois si beaux, si simples et humbles, si différents entre eux et si différents du reste du monde. Qu’il s’agisse des plages sauvages du Cabo de Gata ou des rivages du Guadalquivir, de la judería de Cordoue, de Triana… Tous prêtent à la rêverie.

Bien sûr, les grandes villes andalouses sont portées aux nues par les poètes. Séville, Grenade, Cordoue, Cadix… toutes ont été objets des plus belles poésies. Elles, mais aussi leur histoire. Les poésies fourmillent de références au passé arabe de la terre de Blas Infante.

Cependant, nul besoin de revenir jusqu’à des temps si anciens. La poésie andalouse sait se satisfaire de la beauté de ses plus humbles symboles. Dans ces odes à l’Andalousie, on trouve également des fleurs d’oranger et de jasmin, des oliviers, des grenadiers…

Quant aux monuments... La Giralda, la Mezquita ou l’Alhambra maintes fois ont inspiré les poètes.

On observe également une présence importante de la religion catholique dans les poésies, évoquant notamment la Semaine Sainte. Quand on voit à quel point la poésie andalouse s’appuie sur les traditions, on comprendra pourquoi. La sortie des processions est un événement particulièrement important, qui peut émouvoir le plus grand des athées tant l’art y est présent.

Le chant flamenco est d’ailleurs une source inépuisable de poésie. Se nourrit-il de poésie ou la poésie se nourrit-elle de flamenco, c’est encore à voir… Peut-être est-ce au fond les deux. Avec son ancrage au socle de la terre, le flamenco ne pouvait échapper à la poésie et la poésie au flamenco. Surtout que la poésie sert aussi (et surtout) à exprimer des réflexions sur la vie. On pensera par exemple au couple de chanteurs Lole et Manuel, avec notamment leur chanson la plus connue Erase una vez (= Il était une fois).

En raison de sa mort tragique en 1936, et bien sûr également de son grand talent, on pense souvent que Federico García Lorca a été le seul poète andalou. Antonio Machado, a lui aussi marqué les esprits. Un Prix de poésie, le Prix international de Baeza, porte d’ailleurs son nom. Quant à García Lorca, un musée et un centre lui sont consacrés à Grenade.

Mais il en est beaucoup d’autres. Des connus et des inconnus, des vivants et des morts. Quelques exemples dans le lien ci-dessous.

Cette terre est remplie de poètes et attentive à préserver cet art. Aujourd’hui encore, elle abrite nombre de concours, dont certains sont internationaux, comme par exemple le Prix García Lorca à Grenade ou le Prix international Antonio Machado à Baeza. Et Cordoue n’est pas en reste, avec un festival international de poésie ainsi que Cosmopoética, un événement au cours duquel Cordoue devient pendant quelques jours « la capitale internationale de la poésie ».

Publié dans Andalousie

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